La FERRARI 312T ( 1975 )     


Son Histoire


C'est sous la direction de Luca di Montezemolo qu'un trio de techniciens, Giancarlo Bussi, Franco Rocchi et Mauro Forghieri, surnommé "la troïka" à cause de sa rigueur technique dans le projet, vas accoucher de la fameuse Ferrari 312T.
Cette monoplace légendaire, fait suite à une 312 B3  qui, tout en étant  pleine de
promesse, n'avait réussit à remporter le championat du monde que Ferrari poursuivaitdepuis 10 ans. 
Mauro Forghieri, metteur en scène du projet, sait que le V12 boxer de la B3 peut être amélioré. Finalement, en partie grâce à l'injection et à l'allumage électronique Dinoplex Marelli, il atteindra 495 chevaux avec environ 1200 tr/min, devenant du même coup, plus puissant que le V8 rival,
l'éternelFord-Cosworth.
La boite de vitesse de la B3 était vieille, longue et lourde, elle ne permettait ni un    équilibrage optimal , ni un raccourcissement de l'empattement, une opération necessaire afin d'augmenter la maniabilité. La seule solution était d'en créer une nouvelle à monter transversalement.
C'est une révolution, au point qu'elle modifie le nom de la 312, qui devenu 312T.
Sur le châssis à longerons, réalisé avec des tubes de section rectangulaire, les feuilles d'aluminium qui forment la carrosserie sont rivetées, selon le shema de la semi-monocoque, une solution à l'époque, déja dépassée, mais parfaite pour les exigences de la Scudéria.
L'aérodynamique est le troisième élément sur lequel il faut miser et, de ce point de vue, la 312T était particulièrement raffinée.
Sur le capot, un simple aileron unique, qui n'est pas "perturbé" par l'écoulement de la carrosserie, contrairement à ses concurantes, dotés à l'époque, de deux mât séparés.
A l'arrière, on retrouve les profiles de l'aile classiques, avec la partie supérieur en V renversé, qui plaque au sol les roues arrieres motrices et améliorent la tenue de route.

Au dessus de la tête du pilote apparaît une     grande prise d'air, appelée techniquement
"schnorkel", qui permet au moteur de  respirer convenablement. Non content des dernière nouveautés, Forghieri exploite encore la souflerie aérodynamique et optimise le passage de l'air à chaque endroit
de la carrosserie, mieux que si la 312T était un    avion de chasse.
Les prises d'air avant, destinées à refroidir l'eau des radiateurs, sont dessinées de manière à offrir la plus petite résistence aérodynamique. Enfin, grâce au sens pratique cher à Enzo Ferrari, la voiture est élaborée de manière à être décomposable en trois partie remplacable et indépendantes : avant, arrière et centrale. Ainsi, en cas d'accident, il y a moins de travail pour les mécaniciens, on gagne du temps et de l'argent, et l'on épargne de l'énergie.
Une fois le projet achevé, viens le temps des essais, et la monoplace passe le long moments sur la piste de Fiorano ( au final, elle aura parcouru le triple de kilomètres avalés par ses adversaires avant le championat 1975 ) et affinée selon les conseils d'un Niki Lauda méticuleux et précis, tandis que les tests d'endurances sont confiés au Suisse Clay    Regazzoni.
C'est en Octobre 1974 que Ferrari présente en grande pompe sa nouvelle création pour le championnat de 1975.
La saison 1975 permettra à Ferrari de retrouver enfin la couronne mondial des
constructeurs qu'elle chassait depuis pret de 10 ans et à Niki Lauda de coiffer son premier titre de Champoin du monde des conducteurs.
Enfin la 312T finira brillament sa carrière en 1976 lors du troisième rendez vous de cette saison sur le circuit de Long Beach avec un doublé de Regazzoni et Lauda.

                                                                                Source : Ferrari Collection N°1

Le Palmares de la Ferrari 312 T



- Saison 1975 :
                                - Ferrari 1er  au Championnat du Monde des Constructeurs
                                - Niki Lauda 1er au Championnat des Conducteurs
                                - Clay Regazzoni 5ème au Championnat des Conducteurs

                                - Nb Victoires : 8 ( 6 pour Lauda et 2 pour Regazzoni )
                                - Nb Podiums :  5 ( hors victoires )

- Saison 1976 :
                                - 3 courses courus
                                - Nb Victoires : 3 ( 2 pour Lauda et 1 pour Regazzoni )
                                - Nb Podiums :  1 ( hors victoires )